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La Saint Martin

La saint Martin

 

Cette fête est fêtée dans l’arrondissement de Dunkerque.

 

La saint Martin marque la venue de l’hiver.

 

La saint Martin se fête le 10 novembre très souvent à la tombée du jour.

 

Les petits dunkerquois défilent derrière le fier chevalier romain : Martin avec des lanternes en papier fabriqués souvent par eux-même, qu’ils tiennent à bout de baguette. Certains creusent dans des betteraves.

 

A l’origine, ils voulaient rendre la nuit moins sombre et éloigner les mauvais esprits.

 

Les enfants chantent : Saint Martin boit du vin dans la rue des capucins.

Il a bu la goutte, il n’a pas payé

On l’a mis à la porte avec un coup de balai. »

 

Cette chanson était chantée en flamand jusqu’au début du siècle. Avant on quêtait de porte à porte mais cette tradition est perdue.

 

Saint Martin est connu par ce qu’il est passé de la servitude de Rome à la servitude de Dieu. Tout le monde sait qu’il a donné la moitié de sa cape à un pauvre.

 

Voici la légende dunkerquoise:

Lorsque Saint Martin est venu à Dunkerque pour évangéliser ce hameau de pêcheur et pour rendre visite aux nécessiteux, son âne s’est égaré dans les dunes.

Au moment de reprendre la route, Martin était donc bien embarrassé.

Alors les enfants du pays se sont mis à la recherche de l’âne avec des lanternes, et l’ont finalement retrouvé dans les dunes en train de manger des chardons.

Les ânes adorent les chardons d’ailleurs il y a une expression qui dit :

« I est fin bénache comme un baudet qui minche un cardon »

Pour remercier les enfants, saint Martin a transformé toutes les petites crottes de l’âne en petits pains qu’on appelle folard (Voolaeren en flamand), ou craquandoules.

 

En mémoire de cet événement, on fête la saint Martin.

Les lanternes de toutes les couleurs et de tous les styles éclairent magnifiquement la nuit noire. Et la chanson donne de la joie à tous les enfants et leurs parents qui les accompagnent.

 

Creuser une betterave, c’est aussi un exercice d’art. Je me rappelle que j’y mettais tous les papiers et mégots que je trouvais et que ma betterave était une vraie chaudière.

En allant vers la place Jean Bart et en passant par la rue des capucins ( rue Alexandre-III), les enfants crient : « Donnez-nous des croquandouilles ! »

 

Bien expliqué sur le site

http://fifres-et-tambours.com/dunkerque-2/fete-de-saint-martin/


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