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Lieux de dévotion

Le paysan ne croit guère au médecin, qui coûte cher, et n’est pas toujours efficace.
Aussi les saints, liés à la vie populaire, sont avant tout des « saints guérisseurs ».

1) Les chapelles miraculeuses

On trouve dans le Nord-Pas de Calais un nombre importants de chapelles votives miraculeuses. Ce sont des lieux de pèlerinage où les malades se rendent pour demander une guérison.

Les gestes rituels sont pétris de signification : ainsi l'on récite le chapelet en faisant le tour du sanctuaire à l'intérieur puis à l'extérieur, représentant de la sorte l'aller et le retour d'un pèlerinage.

Puis, avant de partir, on laisse un objet près du saint : une béquille , un soulier d'enfant, des épingles s'il s'agit d'un mal qui pique, le bandage des plaies …

chapelles à loques. On accroche à la grille de l’autel un objet, un linge, un bijou, dans l’espoir d’une guérison,

L'ex-voto le plus simple et le plus courant est sans conteste le ruban qui symbolise l'attachement au saint, la continuité des prières ; c'est la marque d'une sorte de pacte conclu avec le saint guérisseur.

Le pèlerin n’oublie pas de remercier le saint guérisseur par : un cierge, des fleurs.

2) Sources et fontaines ou arbres

Sources et fontaines étaient des lieux de culte depuis le fond des âges.

La christianisation a remplacé les divinités païennes par des saints locaux ou de saints de notoriété universelle.

Le culte est populaire et pas toujours officiel car l’Église voudrait que le pèlerin ait un caractère de piété raisonnable et de vraie foi.

Le saint est forcément choisi en fonction de ses vertus, un saint devant généralement sa spécialité à sa propre histoire ou plutôt à son martyre.

Dans le langage populaire, les maladies portent parfois le nom du saint qui seul pouvait les guérir :

Les saints du Nord-Pas de Calais

https://arras.catholique.fr/saints-pas-calais.html