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Lexiques


L'atomi

Mise à jour : 21/05/2024

 

El tiête

De haut in bas

oreilles : orelles

paupière : paupièle

sourcil : sourciu

œil/yeux : oeul /yux , zis

narine : naréne - -

joue : balouffe (joue pendante)

mâchoire : mâcoère

lèvres : loupes - - loupes essoilées /solées: lèvres gercées

langue : lanque

mine : méne

gorge : gargate - - gargater : faire rouler la voix dans la gorge

gosier : gasiau - - gasiauter : égosiller

cou : attriau

 nuque : necque

I a l’teint d’bédo.

-> Il a une bonne mine.

 

Chés caveux (cheveux)

boucle : tortélion - - torténer : friser

chauve  : blaré/déblaré

chevelure  : cavelure

coiffure : afulure

épis : biquette - - biquer : pointer

frange : franche

frisettes : frisou / croles - - croler : boucler

pointer : biquer

peigner : pigne

mèches : brêles 

nœud : touillon / toulion

cheveux raides: des brelles

spirale : tortin

I m’a copé m’ tiête au corbet.

-> Le coiffeur n’a pas bien coupé les cheveux.

Avoir ses caveux épanchés par l’pleuf.

-> Avoir l’eau qui coule sur les cheveux.

Avoir ches caveux dématés - - (boul : se dit démataïe)

Ete rachmé à l’ututu.→

-> Avoir les cheveux en pagaille.

El visache

balafre : berlafe

bouille : brogne

favories : cadénettes

haleine : haleinne

grimace : greine / grinne - - grimacer : grinner

moustache : guernon / bacante

peau boutonneuse: piau crapaudée (de crapaud) /époqutée

peau brillante : piau qui luit comme du satin

peau irritée : piau soilée

Peau mate   : piau bisée / débisée - (trop de bise)

Peau marquée par la petite vérole : piau mabresse

Un biau mabré n’est jamais laid.

peau ridée : raquerchi

peau rugueuse : piau ed roussette

poil = poil/ poél / caon (vieilli) - - écaonner : épiler

poils follets (première barbe légère): sot-poils

I a d’el barpe par artique (barbe peu fourni)

I est rasé aveuc eune piau d’banane. (mal rasé)

duvet  : mourpoil

 

nez = nez / blair - -(vient de blaireau dont la tache qu’il a sur le visage se voit autant que le nez au milieu de la figure)

nez camus (court et plat): nez ramuselé

I a des dints maqués à mites : Il lui manque des dents.

I est bécu / i a un bec ed sole : Il a la mâchoire supérieure plus Alle a un bec d’ambelle : un beau sourire

grand que la mâchoire supérieur.

sourire : risée

teint : couloris (coloris)

 

visage couturé (marqué de cicatrices): racousu

air de cattemite : air pour arriver à ses fins

voix = voix

 

El corps

anus : troufignon

artère : artèle

cartilage : crocreul

chair : char

cuisse : écour - - écourcheu : tablier

dent : dint (un)

canine: dents d’l'oeul

eun bouque dépavée : une bouche édentée (sans pavés)

broque: grande dent (robinet en bois)

dos : deus

décolleté : dégavarlé - - gave : coup

 

fesses : mâquoires ed cul

fessier : badou

fessu (qui a de grosses fesses) : badoulette 

figure : brongne

gueule : guife / goule / margoule / margoulette

giron : gron

 

jambe : gambe - - enjambée : égambée

gambélier : cheminer / enjambé : égambée

 

main = main - - man.yes (boul.)

manée : contenue d’une main

avoir les mains acalies : avoir des cals aux mains

mains réchues : mains sèches

nombril : boudaine/boudinette

nerf : nièr

 

ongle : ongue

orteil : ortiau

 

paume : pame - - répamer : travailler avec les mains

palais : lampas - - arrouser l'lampas: bien boire

pied = pied

à pied nu : à pied d’écau - (déchaussée)

poitrine : potréne

postérieur/fondement : broudier 

 

regard : ravisoi

raie de fesses : reullette de cul

sein : tototte

sexe : sesque

sexe petite garçon: barlicot

sexe de l’homme : biloute/biroute

sexe mou : pitche ploye - - (petit bout plié)

sexe de la femme : craquette/counette

scrotum : bilonbaine

silhouette : découpette

 

taches de rousseur : tacques / brin d’Judas

Le 'bren' désignait autrefois la partie la plus grossière du son, ce résidu de la mouture des grains de céréales et constitué en majeure partie de leur enveloppe.

Le fait qu'il s'agissait d'une matière bonne à jeter, sans aucune valeur (depuis, on lui a trouvé quelques vertus, ne serait-ce que pour le transit intestinal), a fait que ce terme considéré comme péjoratif a aussi désigné la matière fécale dès le XIIIe siècle.

D'ailleurs, à cette époque, un breneux était quelqu'un qui était sali par des excréments, et une nourrice esbrenait régulièrement le derrière potelé mais néanmoins souillé des bébés dont elle avait la charge.

L'histoire dit que Judas Iscariote, l'homme qui trahit Jésus, était roux, ce qui peut expliquer que les roux étaient autrefois mal considérés.

Il était alors facile d'imaginer que leurs taches de rousseur infamantes n'étaient que les traces d'une aspersion de la matière fécale issue d'un traître.

testicules : baloche / bouloche / cornoulles 

/ marjolènes

marjolène : ce sont les caroncules sous le bec des volailles.

cornoulle : fruit du cornouiller

téton : téte - -des grossé-tétes : des gros tétons

trachée : trau à tarte

 

urine : uréne / écloi (vieilli)

ventre : vinte - - gros ventre : bardale

 

Ch’est passé pa l'trau à l'tarte.

-> C’est passé de travers.

Mouter tout sin estabrique 

-> Montrer son intimité.

Notre Dame de Buvreul, j’ai un buque dins l’oeul! (boul.)

Buque dins min cul cha pass’ra douc ch’est vnu!

-> Se dit quand on a une poussière dans l’oeil.

T’as marché su tin oeul in courant ?

-> Se dit à quelqu’un qui a un œil au beurre noir.

In est bin aisse ed sin cul pour arposer ses gambes.

-> Se dit quand on s’sassoit.

 

Chés oches : os

crâne : craine

échine (colonne vertébrale) : équéne

tibia : grèfes

eun grévée : un coup sur le tibia

omoplate : paleron

squelette : esquélette

 

Chés crojures : les articulations

aîne : angne

cou : atériau / atriau

coude : queute

cheville : quévile

épaule : épeule

genou : guénou

poignet  : pognet

une poignée de main : eun pognie /pugnie

poing : pogne - - impogner : empoigner

 

 

Chés organes

cœur : cuèr (se dit kèr)

Min cuèr fait douque-douque.

cervelle : ciboulot

estomac : estoumac - - (« c » sonore)

foie : fie

intestin : cras-boïaux

poumon : pomon

 

abats : corée  - - (se dit coraye)

viscère : panchrie

fressure : frasse

boyaux : boïaux

 

Chés dogts d’el main :

pouce : pauche

palper : paucher /puchonner  (tater avec le pouce)

index : laridé

majeur : long-des-sots

annulaire : jean l'petit  

auriculaire : ditelet

écharde : étruque

 

Chés incongruités

nez

morve : nasse /roupie

mouquile : filet de morve qui coule du nez

fouiller dans son nez : fournaquer dins sin nez

ravaler sa morve  : arnacler 

crotte de nez : creuteneuze (dunkerquois)

odorat  : sintimint

yeux

aveugle  : avule

borgne  : caliborne

bigleux  : caliborgnon 

un clin d’œil : un cleugnon / cligner : cleugner

chassie : cachife

loucher  : berluronner

voir de travers  : warlouquer - (à rapprocher de regard louche)

qui a une mauvaise vue : un kikebille (dunkerquois)

yeux écarquillés: yux écanillés

oreille

cérumen : brin d’orelle

Bouche

gorge

avoir le hoquet : souglouter

baver : bafier

bouche sèche : bouque essapie

crachat  : raquat / molard / raquion 

cracher des glaviots : glaver

postillonner : bleffer

roter : reuper

recracher un aliment : démâquer

salive : raquache - - raquer : cracher

crachat : raquion

vomir : déloufer

s’accroupir pour faire ses besoins: s’aponer

Ete dématé - - (boul: être mal fait)

Avoir un récolet dins s’gorge aveuc des patins.

-> avoir un crachat qui gêne dans la gorge

fesses

chier : quier / tier

matière fécale : wacqua (vieilli)

vient de wagage qui est un limon

pet : perlouse

péter : roussiner

pétarader (suite de pets): perteler

Faire des efforts à la selle : téquer

pipi : eune marée - - (boul se dit maréï)

el pipi démonté : toujours envie de pisser

pisseur : pissou

Avoir la diarrhée : débonder - -(se vider/retirer la bonde)

Un bon picheu va toudis à deux.

Vlà l’pipi, vlà tuïau, j’t’in fais cadiau.

-> Si dit lorsque quelqu’un fait pipi sans se cacher.

Picher à l’mote ed Paris.

-> Pisser dans un urinoir.

corps

transpirer: suer d’caud / ête tout in iau

être tout transpirant: ête tout cru d’caud

ahaner (souffler très fort) : souffler d’ahan

sueur : suère

Suer des gouttes comme des poés.

essoufler : éhanser

Laiche-me arprinne m’haleinne. : Laisse-moi reprendre mon souffle.

Mes boïaux is groultent.

->Avoir des borborygmes (bruits de ventre)

 

 

Images descriptives

Des cheveux aux mains

cheveux

Roux comme eune carotte.

-> Personne rousse.

Faire un tortin - - tortiner: tortiller , friser

->Faire une boucle de cheveux en tire-bouchon.

Poilu comme eune écalle d’ué.

-> un chauve

Avoir eun tignasse comme eun tiête d’abrouche.

-> abrouche : filasse de lin / arbuste

Rafulé (coiffé) aveuc un cleu.

-> mal coiffé.

Avoèr des caveux comme des baguettes ed tambour.

Avoèr des caveux comme un paquet cleus .

-> Avoir les cheveux raides

Frisé comme eune berbis espagnole.

-> Etre fort frisé.

oreilles

Avoèr des orelles comme des platiaux à tarte.

Avoir des orelles comme des écalipes (coquillage).

-> avoir de grandes oreilles

Ete rafulé par jour ed grand vint.

-> avoir les cheveux en bataille

yeux

Avoèr des yux d’vaque.

->Avoir des yeux globuleux

Avoèr des yux comme des cholettes.

Cholette : balle des choleurs jeu traditionnel.

-> Avoir les yeux gonflés.

Avoir els yux tournés à l’fricassée.

I a deux yux qui n’ont pas été acatés dins l’même boutique.

I arguette in Champagne si l’Picardie brûle.

-> personne qui louche

Avoèr des yux comme des éconces (lanternes).

->Avoir des yeux pétillants.

Des yux bleus té verras el bon Diu, des yux gris t’iras à paradis, des yux noirs, t’iras à purgatoire, des yux verts t’iras in infer.

 

nez

Avoir un nez comme un épéron (ergot) d’co.

-> avoir un nez pointu

un nez à arpiquer des poriaux

-> Avoir un long nez 

Avoèr un nez dù qui pleut ddins.

-> Avoir un nez en trompette.

Avoir un nez comme un éténoi (éteignoir).

-> Avoir un nez monumental

Avoir nez à bourlette

-> Avoir un nez rond

Avoèr des manoques (ouverture des pigeonniers)

Avoèr des tros d’nez comme des gamelles à flou (poussière de charbon).

Avoir des tros d’nez comme des intrées d’bowette.

-> Avoir des grosses narines

 

 

EXPRESSIONS

Cha dégèle sous l’ nez.

->Lorsque quelqu’un a la roupie qui coule.

Nettier les écuries.

->bien se moucher.

Armonte tes candelles nasieu !

-> renifle

Mouque tin nez, t’as du brin à t’bottines.

-> Se dit à quelqu’un qui a des nasses comme des gambes ed maronne.

Armonter grind-mère à ch’guernier.

-> renifler

bouche

Avoèr eun bouque ed raïe.

-> Avoir une bouche fort fendue avec des lèvres étroites.

Avoir des loupes comme des bords d’pot d'cambe !

Avoir des greusses babénes  (bobine).

->Avoir des grosses lèvres.

Avoèr des dints noèrtes comme des cleus d’girofe.

->Avoir des dents noires.

Ch’cuir sra bon marqué, chés piaux alles s’rétriquent (étirent).

-> Se dit à quelqu’un qui baille et qui s’étiqrent en même temps.

visage

Rouche comme eun pione (pivoine)

rouche comme un cul gratté

->rouge écarlate

Rouche comme du sang d’naviau.

-> pâle

Noir comme eun galiette / un houstiaque (ramoneur).

-> Avoir la peau noire.

Biau comme un laidou

-> laid

Un glout morciau

->une belle femme

Rouvlant comme eun rosse.

-> frais comme une rose

Avoèr raviser l’solel aveuc eun passoère.

-> Avoir des tâches de rousseur

eun guife d’blanc-bos

-> un visage fermé

 

EXPRESSIONS

Bielles files et laides loques treuvtent toudis quéqu’un qui les ahoque.

-> Les belles filles sont recherchées

Quind i rit eus bronne alle craque.

-> Ce dit pour quelqu’un qui ne rit jamais.

Mier du papin

->Faire des signes d’impatience avec la bouche.

Faire des mornifes.

->Avoir un tic qui consiste à faire des grimaces avec son visage.

S’i suffisot d'avoèr d’el barbe pou ête fin, tous ches maguets (bouc) is srotent maîtes d'école.

-> On n’est pas plus malin qu’un autre d’avoir de la barbe. 

 

EXPRESSIONS sur la laideur

Un jone crapéaud, à s'mère i simbe toudis biau.

-> la beauté est subjective

Minme aveuc eun horloche su l’tiête, j' li dmindros pas l’heure.

->Personne très laide

Alle est bielle comme un ognon, in n’peut pas l’raviser sins braire.

-> Elle n’est pas vraiment belle.

Ete bielle treize à l’douzaine.

-> Etre trompé sur la beauté de quelqu’un.

Avoir eune tête comme un géranium mal planté.

-> Avoir une sale tête

ventre

 

 

Ete bâti sur l’dvant.

-> avoir du ventre.

Avoir eune panche comme un deus (dos) d’l’ièfe.

-> un gros ventre.

Ete rondelet/te comme eune chitroulle.

> un gros rond.

Alle / Il est éponné/e.

-> avoir la peau du ventre mou, relaché et qui tombe.

poitrine

Avoèr des tétes (tétons)comme des morses ed picrons (morsures de moustiques).

Etre plate.

corps

élancé (mince et svelte) : élandré

nu/nue : nu/nute

ventru : panchu

vouté : cambré

Sé comme une patte ed baudet / un échala / un co d’mai

Maique /sec comme un soret / comme un rat d’églisse.

Avoir été norri dins un canon d’fusique.

Gros comme un jipper dessosé.

-> un mince

eun branque ed thym

->personne très maigre

eun perche à houblon/ dépindeux d’indoulles

->un garçon qui grandit beaucoup à l’adolescence.

Grosse comme eun baraque à frites.

Cras comme un fouan (taupe).

Cras comme du lard.

I arsane à ches ojons, i a d’ el craisse à sin croupion.

->Personne obèse

Ete larche comme eune amelle.

-> personne imposante

Avoir un tchu comme eun mande (panier) à prones.

-> un gros derrière.

Avoèr avalé eun épée.

Monsieur la raideur

-> personne raide

Ete resté à cado (chaise haute).

-> Etre resté petit

Ete crancu

> Etre diforme , mal-bâti

Ete bouchu

-> bossu 

I est marqué au 5 B : borne, béque, boteux, bochu et biête.

Ete mature - - (à rapprocher de mât)

-> Etre costaud

Ete un bos qu’in fait des chabots.

-> être de bonne composition.

Arien d’pénaïe ! Quelle grosse !

est grand/e comme un tien assis.

a fait s’croissance dans une boite ed cauchures.

-> un petit

jambes

Avoir des gambes d’vert bos.

Ete cranquilieux

->Avoir les jambes cagneuses.

Avoir des gambes crampies/ étombies.

-> Avoir les jambes engourdies

Ete eun grante gigue.

-> avoir des jambes longues

Des gambes comme des etnielles (pincettes) / comme des mâts b’batiaw.

-> longues jambes

Avoir des bonné-gambes.

-> avoir de bonnes jambes.

Avoir des gambes comme des pattes ed rével

-> Avoir des grosses jambes.

Avoir des fils d’acar

-> Avoir des jambes fines.

Avoir des gambes ed serpette

-> Avoir des jambes tordues

I n’est pas cor déchindu d’sin bidet / tonniau.

-> Il a les jambes arquées.

Avoèr des mollets d’co.

-> des mollets grêles.

Avoir des gambes in queue d’congre.

I/Alle des varices, in dirot des bâtons d’rhubarpe.

-> avoir des varices

Se décrampir ches gambes

- > Se reposer les jambes

fesses

Avoir un cul comme deux éclettes d’al.

-> cul pas très rebondi

Muche tin cul, vlà ch’garte.

Muche el tien, vli qui vient.

Cul vu n’est pas perdu mais souvint ramintu.

-> Se dit quand on voit un cul nu

 

EXPRESSIONS sur les flatulences

Un pet arténu, ch'est un rumatisse étant viux.

Un pet arténu, ch'est un abcès au cul.

-> Dit un péteur qui se justifie.

I tonne dins m’maronne.

-> Dit un péteur qui est fier du bruit occasionné.

Brisqué brisquonne, ne dit rin à personne!

-> Dit un péteur à quelqu’un qui ne veut pas qu’il parle.

Mets tin nez dins tes pleumes el co va canter.

-> Prévient un péteur son entourage.

Ch’est un brafe tchul qui fait rire s’ maîte.

-> Dit quelqu’un d’un péteur qui rit après avoir flatulé.

Ch’ti qui dit l’prémière parole, ch’est d’ sin cul qu’alle dégriole (dégringole).

-> Celui qui dit que quelqu’un de la compagnie a lâché un vent, est celui là même qui l’a fait.

Miux vaut péter in companie que d’querver tout seu.

->Rien de tel qu’un bon public pour apprécier un bon pet.

Ch'est eun brafe biête, quind alle piche alle pète !

->Se dit pour signaler un bruit incongru lorsque quelqu'un se soulage.

Ch’est un bon Roussin (cheval entier) tout pétant tout pichant.

->Quand quelqu’un lâche un pet en urinant.

Un bon picheux n’piche jinmais tout seu.

-> En sortie, on aime uriner en compagnie.

mains

Avoèr des mains comme des pattes d’anette (cane).

-> Il a des grosses mains.

Avoir des dogts d’ biétrafe.

-> Avoir des doigts plein d’engelures.

Avoir des doigts à grauet.

-> Avoir les doigts contractés.

Avoir des dogts comme des pattes d’araigne.

-> Avoir les doigts très fins.

pied

Avoir des pieds comme des grogons d’quien.

-> Avoir froid aux pieds.

 

 

 

 

Expressions

règles

Avoir ses leunes.

Avoir ses moés.

Chés Anglés is ont débarqué.

->Elle a ses règles (parce que les Anglais sont vêtus de rouge).

Ménopause

Avoir passé l’mer rouche.

Avoir el solel qui s’a couqué.

grossesse

Alle a passé l’commante.

Alle a eun aile cassée.

->Elle est enceinte.

odeur

Puir comme un maguet (bouc).

Puir comme eune vielle basse-campe.

Sn’ haleine, alle sint l’ sure.

Avoir s’haleinne au tro d’sin cul.

Avoir eune haleinne ed d’basse cambe.

->Se dit à quelqu’un qui a l’haleine fétide.

I a mis du sinbon !

-> Il sent bon.

I a mis du sinmé !

-> Il sent mauvais.

voix

Avoèr eune voix comme un cor ed cache (chasse).

-> voix grêle

Avoèr eune voix d’clipet .

-> une voix aigue

 

 

 


14/10/2018
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El météo

Mise à jour :30/03/2023

 

El pleu  / pleuf (la pluie)

 

Nom français

définition

Nom chti

bruine

gouttes de très petite taille

barzin

bruène / brouinne

bruiner : barziner / brouinner

un crachin

Pluie fine et serrée.

eune crachinne

une ondée de pluie

//

une averse

Grosse pluie soudaine et passagère.

 

eune drache

eune guernée (boul.)

eune daquoire

On y retrouve le mot aqua : eau

un randon de pluie

pluie violente

eune rigodée d’pleufe

giboulée de mars

Averse, souvent accompagnée de vent, brève et violente qui se produit lors du passage de l'hiver au printemps, principalement aux mois de mars et d'avril.

Eune gruau 

grésil

Gouttes gelées qui forme comme des minuscules flocons

guerzin / guerzi

guerziller : grésiller

précipitation  : arée

-> arée d’pleufe, de neiche, de grêle

arèe d’misère : pluie + neige

 

Fachons d’déviser d’el pleuf

El timps est à l’rue Pichote. : Le temps est à la pluie.

El pleuf va dégarouler. : La pluie va tomber.

I pleut à cloquette.

I pleut des yux d’vaques.  : La pluie forme des bulles sur l’eau en tombant.

Cha quét à séaux. : Il pleut à verse.

Cha quét comme à Gravelotte : pluie longue et forte

I quét des halbardes : Il tombe des hallebardes. (une pluie puissante qui fait mal à la tête)

-> On répond : « I quet à glaves (glaives) »

I pleut à dic et à dac. : Par onomatopée, du bruit que la pluie fait en tombant.

Ch’est eune arrosure. : pluie très courte qui ne mouille presque pas la terre

I quét tros gouttes dins quate assiettes. : Il pleut à peine.

 

Ch’est un timps d’ducasse ed chorchelle.

-> Il fait beau en même temps qu’il pleut.

Y a pas d’ptit samdi qu’ el solel i n’luit.

-> Le beau temps finira bien par se montrer.

I drache toudis ichi d’dins, in incachrot pas un quien à l’cour.

I quét des biaux louis d’or .

->Se dit lorsqu’après une grande sécheresse il tombe une bonne pluie.

In est arparti dins plu biau des pleuves.

Ch’est eune pleuf à ténir.

-> Une pluie qui dure.

Arien d’guernée ! : Quelle pluie ! - - guernée : comme des gros grains

Quand i pleut par vint d’bise, i pleut à s’guise.

Peuf qui moulle ne vaut pas un pet d’guernoulle.

 

Autres

boue : berdouille

Ête frecqui : être mouillé

frec sec

frecquir : mouiller - - fraichir : fraiquir

cru : : froid et humide

cruté : humidité

déluge : déluze

Ête saucé et rassaucé : être bien trempé par la pluie

Ête perché tout oute (de toute part ) : être trempé jusqu’aux os

 

Cha déplaque ! :

-> Quand la boue colle aux chaussures.

 

inondation  : iauée

Il a plu. : I a pleu.

 

devinette

Comment s’appelle l’odeur particulière que prend la terre après la pluie ?

--> Le pétrichor

 

 

El vint

bourrasque : bourrasse

vent de nord : vint d’amont

vent de nord-est (bise) :vint d’bisse - -(le vent qui bise (hâle) le teint)

vent d’est : vint d’êt / vint d’Russie

vent d’ouest : vint de mer

vent de sud : vint d’ava / de France

 

sans vent : calme tout blanc 

vent léger : vint d’mam’zelle 

grand fort : vint d'sot

vent bruyant : vint d’voleu - - (on ne peut entendre les voleurs)

 

Façons de parler du vent.

I fait d’l’air : Il fait du vent.

I fait dl’échu : Il fait un vent sec qui assèche.

 

El vint hourbelle. : … fait « hou » dans la cheminée

El vint i s’nourrit /monte : … augmente.

El vint i s’anordit : … tourne au nord

El vint va calmissant : … se calme - -> calmiser : calmer

un vint d’chorchèle : un tourbillon

Cha souffèle !  : Ca souffle !

Pas eun buque d’air : pas du tout d’air

 

Vint d’amont, ch’est d’ el iau sans raijon !

 

 

Tous les vents apportent des nuages (et donc de la pluie) , à part le vent du Sud.

 

Chés glaches

gelée blanche

Dépôt blanchâtre prenant la forme d'aiguilles.

rimée

givre

 

Glace provenant de la congélation de gouttelettes de brouillard

gélée à houbies (guenille)

frimas 

brouillard givrant

ferlée

verglas

Dépôt de glace provenant de la congélation de gouttes de pluie ou de bruine.

noirglas

boule de neige : bourlot

dégel : dégeau

frisson : frichon - - frisonner : frichonner

manteau de neige : cavet d’neiche

neige : des neiches

stalactite de glace : candéliette

 

Façons de parler du froid.

être recroquevillé : Ête ramonchlé.

Être gelé : Ête ingélé

geler à nouveau : ringeler

givrer : rimer

grêle : pos d’glache

grelotter de froid : guerlotter d’frod 

Il fait frais. : I fait fraîche. (au féminin).

trembler : tranner

 

I ingèle à pierrefinte / à finde des caillaux.

-> Il fait très froid.

Eun gélée a toudis sin cul lavé. 

-> une gelée est toujours suivie d’une pluie.

Ête pouré (poudré) à ferlée

-> Quand on a une légère couche de poudre blanche sur la chevelure.

Ete comme un cat in hiver.

-> Ne pas craindre le froid.

I tranne comme un tien d’carette.

-> Il tremble de froid.

El quemin i est bafieux.

-> Le chemin est mouillé par du givre ou de la neige fondue.

Mes cauchures alles s’ingarottent.

-> Se dit quand la neige colle aux chaussures.

Ej sus maqué/e d’frod.

-> Je suis transi/e de froid.

Prinne eun caute.

-> Se réchauffer

Quand l’neiche n’fond pas ch’est qu’alle attind d’l’aute.

I quet des loques.

-> Il neige.

 

Chés neuaches / nues

obscurité : breunté - - breune : obsur

orage : arnu 

nuée : neuée

nuage menaçant : tahu

 

nuages d’orache (avant le regroupement et la pluie) : fleur d’arnu

Il tonne : I groule - (gronde)

brume : bruène

brouillard : broua / ridiau d’bruène

 

 

Saint Donat priez pour mi, pour que l’arnu ne quét pont su mi.

Saint Donat : patron contre les orages, les tempêtes, les foudres .

El solel

éclaircie : risée d’solel  / déjeuner d’solel

le coucher du soleil : el jouqui du solel

rayon de soleil : raïon / raïère d’solel

 

Façons de parler du soleil.

El solel i buque / darde ! : … tape !

El solel i luit. : … brille.

El solel i s’moute. : … se montre

Un solé d’Carême. : soleil de printemps

un timps canéculiaire : un temps caniculaire

sècheresse : sèqu’reche

Arien d’caleur ! - (boul.) : Qu’il fait chaud !

Solel d’hiver est vite couvert.

 

Façons de parler du temps :

dégradation

El timps est avironné tout à l’intour: … est couvert.

El timps i est camoussé (moisi) : ciel tout blanc

El temps i s’agrinne. : … grimace - (se couvre)

El temps i s’rimbreunit. : … devient sombre

I quet des neiches. -- (utilisé au pluriel) :Il neige.

I brouasse.  : Il fait du brouillard.

El chiel s’arnue.  : Le ciel tourne à l’orage.

L’arnu i groule (gronde). : L’orage gronde.

Arien d’temps ! : Quel temps !

amélioration

El timps i s’rimbellit. : … s’embellit - -(se remet au beau).

El timps i s’abiausit. : Le temps redevient beau.

El ciel i s’rapure. : Les nuages partent.

El broua i s’évate.  : Le brouillard se dissipe.

variable

Solel ed d’leu, i moute quind i veut.

 

Long sé, long cru.

-> Une longue période de temps sec est souvent suivie d’une longue période de pluie.

 

Sortir ou pas ?

oui

I fait allape  : Il fait beau pour aller (sortir).

S’airier : s’aérer.

non

I fait leuâte pou sortir : Il fait lugubre pour sortir (le loup va sortir)

I rabreunit : La nuit tombe.

I fait brun déyors : Il fait noir dehors.

Queulle breunté à pas osoir sortir !

S’mette à rados : se mettre à l’abri du vent

I fait touffe. : Le temps est étouffant.

I fait mat. : Il fait lourd.

L’air est haniate (vieilli) :l’air est étouffant; on a du mal à respirer rapprocher de ahaner)

Acoutfe-te te vas attraper t’greuille  (agitation)!

> Couvre-toi, tu vas attraper froid !

 

Autre

arc-en-ciel : arc-d’Saint Miché

éclair : éclite - - écliter : éclairer

tempête : timpête

tonnerre : eun tonnoire - - (féminin)

(évolution du mot : tonnoire - -> tonnaire - - tonnerre)

El bon Diu i groule !

 

secousse : foursaque

rosée : rousée

 

Les points cardinaux

nordé  : nord est

noroit  : nord-ouest

sudé  : sud-est

suroit : sud-ouest

 

Pour parler météo

I va querre des des tchurés (curés) chés gambes in l’air.

I va querre des curés sur le dos des bonnes sœurs.

I va querre des ourses à l’badine.

-> Se dit lorsqu’on voit un ciel tout noir et qu’il va pleuvoir des torrents.

Qu’ ch’ seuche (soit) pleuf, solel ou vint, ches gins sront jamais contints.

Dù qu’i n’pleut pas, i goutte .

-> Se dit à quelqu’un qui se plaint toujours du temps.

Ch’est du temps d’bon Diu, mais ch'est pas sin mélieu.

Après ch'timps-chi, in ara l'aute.

In est toudis miux dins l'sec qu’ dins l'frec.

Ch’est du temps d’baudet, un cop pleuf , un cop solé.

Miux vaut boullir qu'ed guerlotter.

 

Dictons avec la pluie

Pleuf à siept heures, ch'est du solel pou onze heures !

Pleuf à none, ch'est pou toute l'après-none !

 

Dictons avec le brouillard

Brouàs dins l’crochant (croissant) ch’est du biau timps ; brouàs dins l’décours (décroissant) ch’est del pleufe avant tros jours.

Si l’brouillard reste bas, el pleuf ne pass’ra pas.

Brouillard d'automne, biau timps nous donne.

Brouillard dins l’marais, bien timps pou l’varlet.

 

Dictons avec la lune

-lune pâle

Leune brouillée, pleuf assurée.

Quand la leune a sin tchu dins l’iau, deux jours après i fait biau.

-> Quand la nuit , la lune est entourée de nuages, elle annonce la pluie.

Leune cerclée, pluie assurée.

-lune rouge

Leune ed sang, ch’est du vint.

-lune blanche

Lune brillante et blanque in minme timps, pou plusières jours du biau timps.

La belle est animée à l’gelée.

Cornes in haut timps biau ; cornes in bas, timps ma.

 

Des animaux qui annoncent le temps

Si l’co qui cante au poulier, pleuf annonchée.

Quand l’co cante à viépre, i a déjà l’queue toute frecque.

 

Quind te vos eun agache, ch’est bin ; quind te in vos deux ch’est cor mieux.

Quand ches arondielles voltent haut, i fra biau.

Quand chés mouchons nichtent haut, ch’est qu’i y aura del iau.

Quind l’mauvillard cante, l’hiver est passé.

Coulons perchés, pluie annonchée.

 

Mouette volant l’biec in avint, i fra mauvais timps.

Mouette volant sur l’dos, i n’fra pas biau.

Mouette ne volant plus, i ne fra pas b’au non plus.

 

Mouette sur le départ, signe de brouillard.

 

 

 

Si l’guernoulle alle cante, dins tros jours in décante.

Baudet qui brait sans fin, pleut pour l’indmain.

Paon qui cante Léon, reste à t’mason.

 

Cante la grive, la pluie arrive.

 

Des légumes qui annoncent le temps

Quand chés oignons is ont tros plures, attintion à l’frodure.

 

 

 


14/10/2018
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Chés jux

Mise à jour le : 10/09/2024

 

Jux d’éfants

fouiousse : trou pour jouer aux billes - - fouir : ‘enfouir

balançoire : bilanchette

 

cerf-volant : dragon

colin-maillard : cafama

Faire fricasse : jouer à la dînette

Faire des piquenotes : chiquenaude

Petit coup donné en pliant le doigt contre le pouce et en le détendant.

Faire l’hauchette : Faire la courte-échelle

Faire des pères et mères / riflettes : Faire des ricochets dans l'eau.

Bisette : bout d’ardoise/caillou

 

glisser : dégrioler - - dégrioloire : glissoire

 

juer aux mapes : jouer aux billes

quénèque : petite bille - - biscaïen : calot

 

Juer à muche-muche/camuchette /calimuchette : jouer à cache-cache

« Muche-te bin. J’cache après ti. Si j’t’attrape tant pis pour ti ».

 

Juer à pied-d’agache  : jouer à la marelle

culle : carré de bois

platiule : caillou plat

Juer à l’tiquette : Jouer aux billes (avec l’ongle du pouce)

Juer à l’torpie : jouer à la toupie

clacheron: ficelle qui enroule la toupie

Juer à tape-main/bleuses mains : jouer à la main chaude

Juer à l’arinier : Répéter les paroles ou les gestes de quelqu’un

juer à carninosiau : jouer au cheval fendu

Juer à alza : jouer au chat

Juer à bimberlot : jouer au loto

juer al tourniche : tourner sur soi-même jusqu’à s’étourdir

 

marionnette : marotte

mikado : onchet

 

poupée : catou

pirouettes : cuberlire

Pile ou face : Faire des écantrines (jeu de croix ou pile)

 

Porter à grand-ciel / à cul-cul payelle: 2 enfants qui font un siège avec leur main et un 3e s’assoit dessus.

 

Porter à Saint-Quertophe / jouque à l’s épaulettes

->porter quelqu'un sur les épaules,

les jambes autour du cou.

Porter à blo / à fagot : porter sur son dos

 

Rouler par terre : se trondler

roulades  : badoulets 

 

sarbacane (tube de sureau) : eune buquoire

sauter à cloche-pied : sauter à pied d’tagué

singer : dégrigner / regrigner - - grine : grimace

 

tape-cul : bilongeoire - - bilonger : balancer

tomber en roulant: bourler

trotinette : patinette

 

autres

chute : valdingue - - valdinguer : chuter

culbute : cul-tourniau - - (un cul tourné)

pétard : claquard

Tirer à l' lozinque : tirer au sort - - lozinque : losange

Tirer à l’buquette : tirer à la courte paille

Tricher : berlificoter/faustrier - -faustrie : tricherie/tromperie

 

 

Jeux d’adultes

le javelot  : jeu de fléchettes

coqleux  : organisateur de combat de coqs

rami, manille, le piquet: jeu de cartes

Tapoteux : joueur de cartes

médonner : fourcarter 

loterie : tirlotrie

mauvaise cartes : des brelles

 

expressions

Prinne un parterre.

Prinde un billet d’ parterre.

-> Tomber par terre.

I s'abanie (amuse) aveuc eun queue d'chérisse !

I s’amuse comme des caïaux dins eun bérouette.

->Il s'amuse avec un rien.

Faire une vielle

-> Jouer à un jeu sans marque 1 seul point.

Faire eune déguidoule ed carte

-> Je n’ai pas de jeu

Juer à tape

Jeu entre deux enfans dont l’un a les mains fermées ; dans l’une se trouve l’enjeu, l’autre est vide. Celui qui joue contre celui qui tient l’enjeu, dit, en frappant alternativement sur les mains de son camarade : « J’ tape, j’ perds, j’ gagne ». Si la main sur laquelle il a dit j’ gane, contient l’enjeu, il le gagne.

Ete ed l’lèque !
Perdre
À mitan chuit, cha n’sint pont l’brûlé.
Rien n’est perdu tant que la partie n’est pas jouée.

Riri catori. Si té n’ris point t’iras au paradis.

-> Equivalent de : « Tu me tiens, il me tient par la barbichette ; le premier qui rira aura une tapette ! ».

Saquer s’filet : serment que font les enfants.

Il consiste à tirer la peau de dessous le menton.

 

Faire un fougnou.

-> Faire une grimace avec la bouche comme un cochon qui fougne .

 

 

Jeux traditionnels d’enfants

 

Jeu du bouchon ou du mète (but) (fr : jeu de la galoche)

Chaque joueur a 2 palets : l’attiquant (palet en métal) et la friolate (palet en bois). On place un bouch’nick (bouchon) au centre d’un cercle ou d’un carré dans lequel on peut faire plusieurs zones à la craie. On peut refaire autour du cercle ou du carré un autre cercle qui sert de limite à ne pas dépasser pour les joueurs.

Avec l’attiquant (le plaçant) , ils doivent le placer le plus proche du bouchon sans le faire tomber ; c’est « juer l’attiquant ».

Le joueur qui a fait tomber le bouchon avec son attiquant est éliminé.

Lorsque tous les attiquants sont joués ; on joue la friolate.

Celui qui commence est celui qui a son attiquant le plus proche du bouchon.

Avec la friolate (frioler : frémir), ils vont buquer (frapper) le bouchon et le faire tomber dans la direction de leur attiquant; c’est « juer de la friolate ».

Donc les joueurs peuvent se déplacer tout autour du cercle ou du carré de jeu.

Si le bouch’nick est tombé, le joueur qui a son attiquant dans la direction du bouchon (ou dans la zone) gagne 1 point.

Si le boucn’nick n’est pas tombé, on rejoue la partie ou on joue une 2e friolate si on en dispose.

 

Variante : jeu dech terzor (trésor)

Chaque joueur propose une mise (argent, canif, billes, …) qui sera placée sur le bouch’nick. Le tout représente el terzor. 

Le gagnant est celui dont le bouchon est tombé en direction de son attiquant. On dit qu’il ratruche (remporte) la mise.

 

Jeu à line ou de la trace

On fait une trace au sol avec de la craie.

Chacun son tour, chaque joueur jette une pierrette (argent dévalué, noyaux, caillou) pour être au plus proche de la trace. Ca se joue un peu comme à la pétanque ; le mieux placé ne joue pas et laisse les plus mal placés jeter leurs pièces pour essayer d’être encore plus près que le premier.

Lorsque chaque joueur décide d’arrêter de jouer ; celui qui est le plus proche de la trace remporte tous les pierrettes.

 

Variante : ajout d’un bouchon (bouch’nick)

On place sur la ligne un bouchon sur lequel on met un guerlot (grelot). Celui qui fait tomber le grelot remporte toutes les pièces et met fin à la partie.

 

Le jeu de billon / bricotiau / billotiau

Chacun leur tour, les joueurs doivent lancer leur billon en direction d’un piquet sur une butte située à 9 mètres devant eux. Chaque billon qui touche la butte ou qui est situé plus près que celui de l’adversaire marque un point. Un joueur peut donc marquer plusieurs points. La partie se gagne en 10 points.

Lorsque 2 billons de couleurs différentes touchent la butte, la partie sera considérée comme nulle.

Lorsque tous les billons ont été lancés, on compte les points.

http://minplatpays.canalblog.com/

 

variante :

Consiste à jeter les billons contre un but composé de trois pieux forts cours fichés en terre à huit à neuf centimètres l'un de l'autre, et réunis dans leur partie supérieure.

 

Jeu du bouqué (fr : osselets)

Un jeu d'osselets comporte cinq osselets, dont l’un de couleur différente est le daron (baron) . Le jeu consiste à lancer en l'air le daron et ramasser un osselet parmi ceux posés au sol puis rattrapant le daron avant qu'il touche le sol ou la table.

Au premier tour (on fait les un) , on ramasse donc quatre fois un osselet. Au deuxième tour (on fait les deux), il faut ramasser deux fois deux osselets à la fois, puis trois osselets et un, et enfin les quatre. Vient ensuite la « retournette » et « le coup de cent ».

En jouant le joueur s’aide de la partie creuse de l’osselet (la fosse) et de la partie plate (la dosse).

 

Le crossage / Jeu de chole/ soule (fr :jeu du croquet / de mail)

Jeu qui consiste à pousser une boule de bois (la cholette) vers un but (la tape) au moyen d’une crosse ou maillet (maquet) en un minimum de coups.

La crosse est constituée d'un manche terminé à l'une des extrémités d’un plat qui frappe la cholette lorsque celle-ci est bien placée sur le sol et de l’autre extrémité, un pic qui permet de soulever la soulette.

 

Les joueurs (choleux) placent la boule sur une élévation (lomon) et cholent (frappent ou poussent la boule).

Après trois coups frappés par un joueur, le joueur adverse va décholer, c’est à dire qu’il va frapper la balle de son adversaire pour l'éloigner du but ou la placer en position difficile pour le coup suivant ; c’est la décholure.

 

Rem : Les mots en « chole » peuvent s’écrirent aussi en « choule » ou « soule ».

A l’st Antoine, in va crocher aveuc des soules et des maquets.

le 13/06 marque le début des jeux de crosses

 

Le crossage « à l’tonne »

C’est le même jeu qui se joue dans la rue. Le but est d’être le premier à atteindre un tonneau de bière.

 

Jeu de la guise (ch'caterlet , batonchaud) gagne-terrain

Un bâton de 20 centimètres (la guisse) et aminci sur les extrémités, est posé sur le sol. Un joueur doit frapper la guiche sur l’une de ses extrémités avec un bâton (el bâton caud) de façon à ce que ses camarades de jeu, placé dans la direction du tir, ne la récupère pas. Puis il pose son bâton au sol.

Celui qui récupère la guiche doit atteindre (racacher) le bâton qui alors sert de but. C’est un jeu de garçons.

 

Tir à la perche

Ce jeu consiste à éjecter (déjouquer ou décrinquer) des oiseaux postiches placés en haut d’une perche de 25 mètres de haut. Les oiseaux sont placés comme dans une ramification d’un sapin et plus ils sont hauts, plus ils comptent de points ; le dernier à la pointe est l’oiseau d’honneur (le papegeai ou le pajot). La pointe de la flèche (boujon) est arrondie et en plastique et on l’appelle « le maque ». Lorsqu’un archer abat un oiseau ou adoque (vise au but) les maquets (tireurs) crient « Jo » (joie). Si un archer abat l’oiseau d’honneur, il devient le roy (roi).

« Jo, j’ai abattu l’osiau ! »

 

Jeu du piquéliard (pique el iard)

Ce jeu consiste à faire une pile de pièces et de la placer contre un mur. Celui qui fait basculer cette pile avec une bille remporte la mise.

 

Jeu del timpête

Le jeu consiste à lancer une pièce de monnaie contre un mur de manière à la faire retomber le plus proche possible d’une autre pièce posée à terre.

 

Jeu de la tapette

Ce jeu consiste un jeter des billes (ou des noyaux de pêche) contre un mur pour qu’ils rebondissent le plus près possible d’un empan.

 

Jeu du croquepoux (fr :jeu de balle à la muraille)

On lance la balle contre un mur et on la rattrape à la main 10 fois de suite.

Ensuite on complique : avant de rattraper la balle on doit frapper dans ses mains.
Si on la manque on doit recommencer jusqu'à faire 10 fois de suite sans la faire tomber. On complique encore : avant de rattraper la balle on doit faire un tour complet sur soi. Si on manque la balle on doit recommencer jusqu'à faire 10 fois de suite sans la faire tomber.

Et on peut compliquer encore.

 

Cane d'aloette

Dans ce jeu, les enfants se tiennent par la main et forment une chaîne.

Le premier prend sa course en criant : « cane, cane, cane d'aloette », cri qui est répété par toute la bande. Cette course est si rapide que si la chaîne se rompt et ce qui est dangereux dans ce jeu, c’est que certains se font mal en tombant.

 

Jeu à la queuleuleu

Tous les enfants sont en file et se tiennent par l’habit. Le plus fort fait le berger et se place à la tête et tache de défendre son troupeau des attaques du loup. Celui-ci ne peut saisir que le dernier de la file qui devient loup à son tour.

 

jouer au caché

On fait avec une craie blanche un cercle sur le pavé de cinq à six pieds de diamètre ; on en trace un autre concentrique de 18 à 20 pouces de diamètre, dans lequel chaque joueur met son enjeu (pièce de monnaie).

Le premier à jouer lance sa toupie en tachant d'atteindre l'une des pièces placées dans le petit cercle.

S'il est assez heureux pour faire sortir la pièce il la gagne.

 

Jeu de béniau (fr : la fosette)

Bâti surmonté d’une planche en pente percée d’une ouverture dans laquelle le joueur cherche à faire rentrer le palet.

 

Jeu de la bourle (de boule)

La bourle se joue sur une aire cintrée, la bourloire, de 20 à 28 mètres de long sur 3 à 3,5 mètres de large

Le jeu consiste à placer les bourles (gros disque en bois) le plus près possible de l'étaque.

Il se joue à deux ou par équipe de trois ou six joueurs, chaque équipe disposant de six bourles. Chacune est dirigée par un commandant qui cherchera à placer ses bourles tandis que ses équipiers lanceront leurs bourles pour qu'elles constituent des obstacles afin de gêner l'équipe adverse.

bourler court : manquer le but

 

Jeu du tamis

Vieux jeu

 


14/10/2018
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Atverpes et mots-otieux

Mise à jour : 26/03/2024

 

 

Les déterminants

 

Les pronoms personnels sujets

 

je

tu

il

elle

on

nous

vous

ils

Je / jé

te *

i

alle /al

in

nos

os

is

D’où l’élision : te → t’ devant une voyelle.

 

Les pronoms personnels compléments

 

moi

toi

lui

elle

 

nous

vous

eux

mi

ti

li

alle

 

nous

vous

euche

 

« tisaute » et « vousautes » sont utilisés fréquemment.

 

moi / toi nominatif → mi / ti

moy / toy (vieilli)

 

Les articles

un -> un

une -> 1er écriture : « eun » - (le ‘u’ devient ‘eu’) - - se dit [eu][ne]

-> 2e écriture : « une » - - se dit [in][ne].

-> 3e écriture : éne

le -> el el gardin

la -> el/ al (rare) el farniête

remarque 

el’ très souvent et même pour les mots féminins.

les -> els - - - els autes

remarque : els farniêtes et non eul farniêtes

Devant une généralité, « le, la, les » deviennent respectivement :

« che, chèle/chal , chés »

« Chés » pour « les » et « ches » pour « ces ».

 

Articles partitifs ou articles contractés

« du » oui dans le sens partitif (devant une quantité indénombrable)

du bos, du vint, du fu, du pa/in

du : dech -> (ed + che) 

 

« à la » : « à l’ » - - qu’on trouve parfois sous la forme « al »

 

« au » : « à »

 

« aux » :  às  / alés

aller às vaques, cacher às oés, étave às vaques

 « auxquels » : àsquels

 

• « de + el » -> « d’el » qu’on écrit « del »

« de + la » -> « d’al » qu’on écrit « dal »

qui existe peu sauf pour les expressions :

dal tarte, dal confiture, dal pleufe,

 

 

Les déterminants démonstratifs

ce : che

cet/cette : chel / chelle

ces : ches

 

Les déterminants possessifs

mon/ton/son : min/tin/sin

ma/ta/sa : me/te/se eum/eut/eus

mes tes ses : mes/tes/ses

notre/votre/leur : no, nou / vo , vou / lu, leu

nos/vos/leur : nous / vous / lus , leus

 

les pronoms possessifs

le mien, le tien, le sien = el mien, el tien, el sien

le notre, le vôtre, le leur : el note / el vote / el leute

 

les pronoms interrogatifs

quel/quelle : queu /queule

Dans le boulonnais, on utilise « Arien »

 

lequel : lequeu

laquelle  : lequeule

lesquels  : lesqueus

lesquelles : lesqueules

 

lettre finale muette

su : sur

pou : pour

donc : don

 

lettre finale chantante

alor[se] : alors

pu[sse] : plus

moin[se]  : moins

tou[t] : tout

seurtou[t] : surtout

edpi[s] : depuis

 

Les autres

absolument pas : pont eun bucque 

bucque : petite quantité

ailleurs : aillèrs  (eur -> qui se prononce « ère » (boulonnais))

ainsi : ainsin 

aujourd’hui  : aujord’hui 

auprès : emprès

autant : sitant 

autrement : autermint

autre part : auterpart

autrefois : aladon

aussitôt : sitôt

assurément : asseuré (vieilli)

à travers : touzoute

à la fin : à l’parfin (vieilli)

à l’intérieur : en'dans

 

bientôt : bintôt / bétôt

bien-sûr : bin-seur - - seur:sûr

beaucoup : biaucop

 

ce : chou

cela : choula

ceci, cela : tout chi tout cha

ceux : cheusse

celui / celle : chti / chtelle

celle-là : chtelle-làl

celui-là : chti-làl

chacun : tertun

chez : amon - - (contraction à mason de)

cependant : stapindant (picard)

 

comme : conme

combien : quétout (vieilli)

contre : conter

continuellement : àl tnure

 

d’après : paraprès (vieilli)

déjà : dijà

dehors : déhors

dès : drès 

dessus : dzeur

dessous : dzous / édzous

devant : édvant

de travers : edcoin

de peur que  : quéquefois que 

derrière : darrière / drière (rouchi)

dorénavant : dorzenavant

d’un bout à l’autre : bitinbout /boutinbout

 

également : étou - - (vient du ‘too’ en anglais)

entre : inter/intar

en cet endroit-ci : drouchi

en cet endroit-là : droulà

en ce temps-là : adon

ensemble : insanne

les environs : à l’intour

eux : eusse

excessivement : bougremint

extrêmement  : rutmint

exactement : recta (vieilli)

J’ai li payé recta chou qu’j’li devos.

 

fors (excepté, sauf) / rien que :fau que

 

grandement : gramint - - (très utilisé)

hier : ahier

hors : heurs

haut : amont

Che cat i monte amont ches abes.

 

ici : ichi

infiniment : fin

jusqu’à : dusqu’à

 

longtemps : lommint 

loin : lon

 

malgré : magré / maugré - - mauvais gré

même  : minme

 

nettement (n’existe pas) : clair

où : dù - - où est-ce : dùche

ou bien : obin

 

par ici : parchi

par dessus : pardéseur

parce que : pace que  / à cause de

parfois : alfos

pis : pire

pendant ce temps : dins l’interfait

plusieurs : plusières (boul.)

près : dlez (delez) - - (de-lez)

tout d’lez : tout près

lez à lez : côte à côte

presque  : casi / approchant

I a approchant 2 ans.

 

précipitamment : frisquement - - vif : frisque

premièrement : preume

puisque : pisque

 

quand : quaind

que : euq / qué

 

quelque : quéque/ quique

quelqu’un  : quéqu’un  /quiqu’un

quelque chose : quécosse/quicosse

quelque fois : quéque fos

quoi : quo / quoy (vieilli)

 

nullepart : nullevart

 

rapidement : félmint / à tout rade

rarement : ralemint (rouchi)

rien : rin/arien

 

sensément : sinsémint - - (sensément : d’une manière sensée )

seulement : aupreume

selon : à l’av’nint

sitôt : sieute - - tout de suite: tout d'sieute

souvent : tomintfos (vieilli)

surtout : seurtôt

 

tellement : tellmint

tôt : timpe - - (de l’espagnol tempras)

tous/toutes : tertous / tertoutes

tout de suite : trottement

tout à coup : tout d’eun

 

trop : treup 

un : un / in

une : eun (encore un mot dont les lettres sont inversées)

ou même écriture mais se dit « inne »

 

vivement (promptement): abile

voici : vlàchi

 

 

la négation

ne … pas -> ne … pas

ne … plus -> ne … pus « s » muet

si « plus » avec « s » sonore -> pusse

ne … point -> ne … pont -> ne … pon

ne … guère)-> ne … mie 

néant -> nin

 

les « locutions » adverbiales

Est-ce que : éjou que

Ejou qu'té ...? -> Est-ce que tu ...?

Quand-jou qu’té vas …. ? -> Quand est-ce que tu vas ?

Ejou qu’té peux vénir ?

 

N’est-ce pas ? : énon?

 

C’est alors ! : Vlà-ti pas !

Identique du minme parel

Absolument pas : pon eun buque

Au beau milieu  : Au plein mitan

Une fois de plus : cor un cop

à chaque instant : A toute heure

 

les mots outils formés par plusieurs mots :

maintenant -> à c’t’heure -> achteure

à l’extérieur -> oute / à l’ cour -> alcour

quelqu’un -> eun sais qui -> eun séqui

quelque part -> eun sais ù -> eun séù

je-ne-sais-quoi -> eun sais quo -> eun séquo

chez -> à mason -> amon de

excessivement -> je ne sais combien -> sécamint

 

ju

mette ju : mettre à terre / en bas

ruer tout ju : envoyer / dire franchement

 


14/10/2018
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Interjections et gros-mots

Mise à jour : 24/04/2023

 

Interjections

Abile !  : Vite ! - - Abile don : Vite donc !

Avite Abile ! : De suite !

A l’aihïte ! : A l’aide !

Arien euh !  : Bin ça alors !

Arien qu’cha ! : Rien que ça ! (Ca alors !)

Bren ! : Merde ! - - brenner : déféquer

Bigre de bigre ! : Nom d’une pipe !

Crénon des aulx !: Sapristi ! (cré : sacré / crénon : sacré non)

Ch’est jou vrai ? : Est-ce vrai ?

Damache  : Dommage - -adamagier : endomager

Dégroule-te ! : Grouille-toi !

Démerde-toi ! : Déhale-te

Dégage : Déguerne-te

Fuche ! (fût-ce) : Qu’importe !

Fichtre ! : Pas possible ! 

Guette bin ! : Fais attention !

Happe cha ! : Attrape ça !

Ma pinse : J'y pense !

Mamère !  : Interjection utilisée en exclamation (un peu comme « Bon sang »

Ma pinse ! : Je suis d’avis que…/ J’ai l’idée que...

Mazette !  : Super !

Niouque ! : Zut !

Macache / Queuche!: rien !

Par ma figue ! : Par ma foi !

Point eune buque : Point du tout !

Que lipe i/alle fait ! : Quelle tête il/elle fait !

Raouste ! : Dehors !

Saperlotte /saquernon !: Saperlipotette

Saque eun dins ! : Courage !

Si-fait : Bien-sûr !

Tarasdesrus (t’aras des russes ) : Tu vas en baver.

Vinguette ! : Bon sang !

 

Onomatopée

A hue ! A hue ! : Magne!

Ache cacache : Berk !

Berdouf , Berdaf! : Patatras ! (interjection accompagnant une chute ou de la vaisselle cassée

Ouche ! : interjection pour dire que c’est chaud

Trique traque ! : interjection accompagnant la casse de la vaisselle

 

 

 

Parler à grosses dints (jurer)

Aller au diaboli : aller au diable

 Bordelgvaux : Bordel de chevaux !

Drisse ed brin ! : Chiasse de merde !

Queu patiau ! : Quelle merde ! - - (Patiau : boue épaisse ou soupe)

Sacrebleu ! : « Sacredieu » en moins blasphémateur

tout comme « Saquerdi » ou « saquerdiu » - - (saquer : sacré)

Jarnicoton ! : « Jarnidiu » mais en moins blasphémateur

« jarni » : je renie

« Jarnicoton qui n’a pas d’son !»

Le roi Henri IV, fraîchement converti au catholicisme, ne cessait de jurer «jarnidieu!», ce qui offusqua son confesseur le Père Pierre Coton. Celui-ci aurait alors répondu au roi, qu’il lui suggéra : «Vous n’avez qu’à dire Jarnicoton!».

Vains nom ! : « Vains tes dious » noté à tord « vindious » mais en moins blasphémateur.

 

 

Insultes

Brin tin cul/Brin dins tes loques: Je t’emmerde .

Je tie pour les autes : Je les emmerde.

hommes

Broque à cul ! : Broche de cul !

Branque ed thym ! : Idiot !

Gros tiou !  : Gros chieur !

Gros vessou ! : Gros péteur !

Tit merdaillon ! : Petite merde !

Mourmésile ! : Tronche de con!

Sale berneux ! : Merdeux !

Spèce de bélite (bélitre) : Espèce de vaurien

Spèce d’ébeulé ! : Espèce d’abruti !

Viux putier/ putassier :vieux fréquenteur de putes

Spèce d’r’gérot : écervelé

Ch'est un r'gérot, i n'a point tout sin poisse.

femmes

Grosse chiourte ! : Grosse latrine!

Sale droule !  : Sale souillon !

Vielle Troule ! : Vieille truie !

Vielle buquoire ! : Vieille péteuse !

Vielle tuche ! : Vieille pipe !

Quelle badoule ! : Quelle est folle !

Hommes &

femmes

Aploute ((happelourde): sot/te

Bousatier/ère : bouseux/bouseuse

Branque / branquignole : mal dégourdi/e

Crapeux/se  : Salop/e

Imbécile : mamulot (lillois) / bédindin

Queu ganache ! : Quel/quelle con/conne !

Quel/quelle abruti/e  (tarte)!  : Queu tartignole !

Tiure ed mouque ! Chiasse de mouche !

Qué carogne ! : Quel/quelle charogne !

 

 

Formulettes

Se taire

Freume teut guife ! 

->Ferme ta gueule !

Freume tin clapet !

Freume teut bouque, té vas gober des mouques !

Freume tin chucrier, chés mouques alles vont rintrer.

-> Tais-toi !

Se faire voir

Va t’faire lanlaire !

Va t’faire un habit pour l’hiver.

-> Manière détournée d’envoyer quelqu’un promener, sans user de termes grossiers.

Va frotter tin cul avec eun brique, té l'aras rouche !

Va-t-in dégratter tin cul aveuc eun érêque (arrête) d' sauret.

Fous teut guife au mur, i manque eun brique !

Va-t-in à Vicognette, t’aras des appoïettes.

Maque dins tes loques.

Prinds tin cul inter deux mains.

-> Va te faire voir!

Te peux toudis chiffler poupoule !

-> Tu peux toujours courir.

 

Inviter à partir

Bon vint, mets d’el palle (paille) au cul et l’fu d’dins !

Ripe tes galoches !

Déhale-te d’là !

File tin loque !

-> Tire-toi !

Va moute (traire) teut bique / tes glaines.

->Occupe-toi de tes affaires !

Va-t-in touquer tin pain dins tin lait burré.

->Va te promener !

Menace

Arpasse pa min gardin, j’t’f’rai morde pa min quien.

J’me fous d’ti à pied ou à bidet.

Réponse à ceux qui disent : ‘Ta gueule’.

Mi si j’aros eun gueule, j’aros quate pattes et une queue.

 

 

Se foutre de quelqu’un : faire figue à quelqu’un 

variante du doigt d’honneur :

Placer son pouce entre l'index et le majeur pour lui signifier qu'on se moque de quelqu'un.

 

Si chuis bête, te m’serviras queuw et in sra deux.

-> Réponse à ceux qui vous traite de bête.

 


14/10/2018
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